Bien que 2016 commence dans un climat troublé, nous faisons le pari de garder l'espérance. Le regard de foi nous fait voir le monde en souffrance, comme un monde en devenir, travaillé par les douleurs de l'enfantement Un autre monde est en train de naître.
Les accords conclus au terme de la conférence sur le climat COP 21, les films "Demain" et "En quête de sens" qui ont rencontré un grand écho dans les salles de cinéma, sont les signes tangibles que le changement est en marche et que la société civile se réveille.
Pause hivernale
L'Atelier du Ruau commence l'année par une pause hivernale, un temps de repos calqué sur la nature. Dans son ouvrage "Stratégie de la bienveillance", Juliette Tournand fait résonner les deux parties du mot bien-veillance qui peut alors prendre le sens de "bien veiller. Car veiller, c’est paradoxalement deux choses : d’une part ne pas dormir mais d’autre part ne pas agir. Ce paradoxe se résout en une attitude passionnante : se préparer à l’action, immobile, silencieux. De la qualité de notre veille dépendra la qualité de notre action. "Immobiles, silencieux nous cherchons donc à nous mettre en accord avec notre temps, à retrouver l'accord intérieur et à nous encourager à agir à partir de notre coeur.!!!5 février à 20h15 : Projection du film "En quête de sens - voyage au-delà de nos croyances"!!! au Foyer au nord du Temple de St-Blaise
C'est l'histoire de deux amis d’enfance qui ont décidé de tout quitter pour aller questionner la marche du monde. Leur voyage initiatique sur plusieurs continents est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie.
En rapprochant les messages d’un biologiste cellulaire, d’un jardinier urbain, d’un chamane itinérant ou encore d’une cantatrice présidente d’ONG, Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière nous interrogent, nous et notre vision du monde au travers de leur propre remise en question.
L’histoire du film En quête de sens
Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de finir un film environnemental en Inde, Marc, lui, exporte de l’eau en bouteille pour une multinationale.
Mais un accident vient interrompre son "rêve américain". Cloué au lit, il se résout à visionner une série de documentaires laissés par Nathanaël sur la "marchandisation du monde". Dès lors, sa conscience ne le laissera plus tranquille. Oubliant ses plans de carrière, Marc rejoint Nathanaël en Inde où ils commencent une épopée improvisée. Equipés d’une petite caméra et d’un micro, ils cherchent à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. De l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche, c’est toute leur vision du monde qui va être ébranlée...
Questions
Les crises écologiques trouvent leurs racines dans notre vision du monde et dans notre rapport à la nature. La Terre est-elle uniquement un gisement de ressources à exploiter ? Notre maison ? Un endroit hostile ? Une source de vie et d’émerveillement ? En sommes-nous vraiment séparés ? Sommes-nous sincèrement mobilisés pour maintenir un environnement favorable à la vie ?D’où peut venir le changement ?
Comme le dit Bruce Lipton dans le film, citant Einstein, « On ne peut pas résoudre un problème avec le même niveau de conscience que celui qui a créé le problème ». La première étape du changement consiste donc à prendre conscience que les crises actuelles découlent de notre manière de voir le monde.Pour nos interviewés, notre civilisation occidentale s’est construite depuis 200 ans sur une vision matérialiste et mécaniste du monde. Cette vision a séparé l’homme de la nature, le corps de l’esprit, et nié la dimension intérieure et le mystère de la vie. Elle a érigé la compétition comme une loi naturelle, l’avidité comme une qualité bénéfique à l’économie, l’accumulation de biens matériels comme finalité de l’existence...
C’est en questionnant ces dogmes, leur véracité et leurs conséquences qu’une métamorphose s'est mise en route.
Quand nous nous mettons en chemin avec conviction et abnégation, nous arrivons forcément à un résultat. Chacun peut à sa façon aller en quête de ses aspirations, se demander ce qui le fait « vibrer »
Beaucoup de nos choix sont aujourd’hui dictés par la peur et le conformisme. L’école nous prépare à occuper des cases mais ne s’intéresse pas assez à qui nous sommes vraiment.
Demain, un film documentaire
Le déclic pour ce film est donné, en 2012, par le rapport de 20 scientifiques dans la revue britannique Nature1 annonçant qu'une partie de l'humanité va disparaître avant 2100.Cyril Dion et Mélanie Laurent prennent la nouvelle comme un choc : « C’est le moment de nous mobiliser ! « Ils partent avec leur caméra en quête d’initiatives porteuses d’espoir à partir d’une prise de conscience du lien qui unit la Terre et l’humain et d’une nouvelle manière de voir la responsabilité et le bonheur. Le film devient alors un road movie qui fait découvrir, en cinq volets, des exemples de solutions concrètes aux problèmes environnementaux et sociaux du début du xxie siècle. (Wikipedi