Un père suisse prêt à mourir dans une grève de la faim pour le climat

39 jours de grève de la faim, 11'700 signataires à la pétition, des milliers de belles âmes mobilisées, des centaines de jeûnes de solidarité, le soutien des scientifiques du GIEC et de l'IPBES, la pugnacité de certaines membres du Parlement... Et nous avons gagné! L'Assemblée fédérale est attendue le 2 Mai 2022 dans le Palais fédéral, pour recevoir une formation sur le dérèglement du climat, donnée directement par les scientifiques du GIEC. D'autres présentations et dialogues sont dores et déjà prévus au rythme des sorties des prochains rapports du GIEC et de l'IPBES.

"Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
 

Le geste d’un père qui est prêt à mettre sa vie en jeu pour l’avenir de ses enfants est un langage fort:  C’est cette qualité d’amour qui va provoquer les changements indispensables.  Ce n’est qu’une toute petite goutte d’eau mais elle a valeur d’exemple. Elle doit être honorée et soutenue.

Guillermo Fernandez,  en est à son 36e jour de grève de la faim en face du Parlement suisse et n'a toujours pas reçu de réaction officielle des autorités fédérales. La mobilisation s’organise et se renforce autour de lui et les initiatives individuelles se multiplient : plus de 300 personnes se sont à nouveau rassemblées ce samedi 4 décembre sur la Place Fédérale à Berne pour une veillée aux bougies, la pétition en ligne a réuni à ce jour près de 10'000 signatures, de nombreux courriers d’interpellation ont atterri sur le bureau de Mme Sommaruga, et des politiques se mobilisent sur le plan local pour que des formations soient organisées au plus vite.

Bien que très affaibli, il était pourtant debout et exprimait sa confiance:  « Le soutien que je reçois chaque jour des gens me porte et je sais qu'ensemble, nous pouvons encore gagner, et ce de mon vivant. Pour le futur de nos enfants, nous n'avons d'ailleurs pas le choix que de gagner. Nous gagnerons. »

Oui, ensemble nous pouvons gagner en faisant chacun notre petit geste de colibri...(clin d'oeil à Pierre Rahbi dans la reconnaissance pour l'héritage qu'il nous laisse):

-  en signant la pétition 

-  ou en écrivant à nos députés pour manifester votre soutien à la requête de Guillermo (très efficace)

https://drive.google.com/file/d/1fpEzPdtxG9CFZ0-s154pDUxzxokTDNs6

– ou en vous rendant samedi à 16h30 sur la Place fédérale à Berne, pour une veillée aux bougies, en masse. 

 - ou en observant un jour de Jeûne

 


Et nous pouvons informer
votre réseau de connaissances.

Car une bougie (une conscience) en allume d'autres, qui transmettent à leur tour lumière et prise de conscience de manière arborescente là où elles se trouvent: une posture d'é-veille qui nous permet de regarder le présent avec lucidité et d'éclairer les chemins qu'il nous faut emprunter ensemble pour construire un futur en-viable.


Danser avec l'incertitude

Entrée en Avent, le 5 décembre à Montmirail de 15h à 17h

Dansons la vie ! Réveillons nos énergies profondes, dansons avec la terre, avec le ciel, avec les étoiles... guidé-e-s par Gladys Monnier Bachler, l'animatrice de Danses de la vie
Inscription jusqu'au 1er décembre.

Il y a du nouveau qui est en train d'arriver !

Programme d'octobre 2021 à mars 2022


Méditations et célébrations mensuelles
inspirées par le livre "Se goûter un en Dieu" de Nils Phildius

Lundi soir de 19h30 à 21h30 

18 octobre 2021 : L’unification intérieure
15 novembre 2021 : L'être et l'ego
10 janvier 2022 : Entre ego et Etre : le Souffle Saint
11 mars 2022 : De la grande santé et des maladies
 

Ressourcement trimestriel au bord du Ruau

Samedi de 9h à 12h

11 décembre 2021 : Se goûter UN en Dieu
19 mars 2022 : Ressusciter - s'éveiller

Danser avec l'incertitude

Entrée en Avent, le 5 décembre à Montmirail de 15h à 18h

Dansons la vie ! Réveillons nos énergies profondes, dansons avec la terre, avec le ciel, avec les étoiles... guidé-e-s par Gladys Monnier Bachler, l'animatrice de Danses de la vie. 


Information sur la Communication non violente (CNV) 

14 février, 20h au Foyer

Un processus de communication au service de la vie. Nous organiserons une soirée le 14 février, au Foyer. Après cela nous ferons le point et nous demanderons si l’atelier du Ruau pourrait être une sorte de laboratoire où on expérimente la démarche en petit groupe. 

Sentez-vous invités à participer à ce qui vous attire. 


Quel regard portons-nous sur nos vies? 

Ces temps les perspectives peuvent nous paraître incertaines. Mais quand on regarde tout près de soi, beaucoup de signes de vie viennent à nous chaque jour. Il y a chaque jour du nouveau qui est en train d'arriver :
  • Au Jardin du Ruau, par exemple, les récoltes de l'automne ont été belles et démultipliées par la générosité du partage,
  • sur la colline de Thielle-Wavre, dans le domaine d'Edouard et Isabelle Clottu, les projets de maraîchage bio et d'agroforesterie se démultiplient, en lien avec les épiceries Système B, Chez Emmy, et avec Jean-Jacques Duvaux, maraîcher indépendant,
  • à l'Atelier du Ruau, le petit groupe Stop 5G de l'Entre-2-Lacs maintient avec détermination sa résistance et son opposition aux antennes programmées.
Pourtant, par la force des choses, "les rencontres à l'Atelier du Ruau" ont été discrètes. En petits groupes, on a nourri la flamme, on a modelé la terre dans une attitude contemplative, façonné des récipients qui ont été cuits au feu, et on est en train de faire des expériences "Terre et sons". Ces temps de crise confirment le caractère unique de ce lieu vivifié par la proximité du Ruau, symbole de "la Source qui ne demande qu’à couler à travers nous". Chaque moment y est un moment qui nous relie à un mystère. Les personnes qui y passent et s’y arrêtent expriment l’étonnement de s’y sentir bien et le désir d’y vivre quelque chose. 

Vue depuis le toit de l'atelier
Vue depuis le toit de l'atelier 

"A un moment donné il faudra s’arrêter… juste s’arrêter sans savoir quoi faire" 

En ces temps d'incertitude, il est bon de confier nos soucis, nos peurs, tristesses ou colères à Plus Grand que nous. "Notre coeur sait qu'un monde plus beau est possible" dit Charles Eisenberg dans un livre qui nous a inspirés et alertés sur les points faibles du militantisme : « Et si notre empressement à résoudre les problèmes les uns après les autres ne faisait qu’attiser le feu ? Le réchauffement climatique est peut-être une fièvre symptomatique de notre précipitation. L’efficacité n’est qu’une autre manière de désigner le fait de faire les choses toujours plus vite. Il est peut-être temps ne nous alléger, de laisser tomber l’illusion que les humains sont responsables de tout ce qui va mal et que nous devons sauver la planète. (Ce qui est au fond une façon de nous croire origine et fin de tout.) Baser nos décisions sur des effets calculables et mesurables fait partie de l'histoire qui nous a menés dans le mur... Il est temps de passer de la tête au coeur, des prévisions à l'espérance. A un moment donné il faudra s’arrêter… juste s’arrêter sans savoir quoi faire ! Des décisions qui émaneront du coeur auront bien davantage de sens car elles émaneront de la conscience de ce qui veut naître." 

S'arrêter - Nourrir la flamme 

Cela aussi c'est nouveau. Les temps de crise que nous traversons demandent d'aller puiser plus profondément ce qui nous maintient vivants. Chaque membre du Réseau solidarité poursuit ses engagements mais en tant que groupe nous donnons priorité à des moments de ressourcement et de méditation qui lient l'écoute, le silence, la créativité, et le langage corporel. 

L'ouvrage "Se goûter UN en Dieu" de Nils Phildius sera notre fil rouge. Suite à des crises personnelles, l'auteur a été voir sur d’autres chemins ce qui pouvait le relever "d’entre les morts". Chercheuses et chercheurs de Dieu - chrétiens ou non - nous pouvons découvrir à son écoute, comment unifier nos vies en résonance avec la parole du Christ.


Connectée !

Connectée..

Je suis une utilisatrice assidue d’internet – presqu’une «geek» comme disent mes petits enfants ! Beaucoup plus que je ne m'y attendais, l’ordinateur portable me donne un outil de communication et de connexion avec le monde actuel et avec mes proches, et j’en use abondamment. J’apprécie et admire les réalisations technologiques. Sauf quand elles envahissent l’espace vital et s’imposent pour nous faire croire qu’il en faut toujours plus et toujours plus vite. Les crises que nous vivons nous montrent que la "maison" brûle. Tous les signaux sont au rouge et nous disent l’urgence de ralentir.   

Profiter des avantages d’internet oui, mais en mettant des limites. 


La mise à l’enquête de la modification d’antenne à St-Blaise nous a amenés à une prise de conscience et un Groupe Stop 5G s'est constitué. Dans tout notre pays et dans notre village, le déploiement de la 5G  avance à vive allure malgré  les oppositions et les demandes de moratoire. Les autorités fédérales, sous la pression des lobbies des opérateurs, ferment les yeux sur les dérives et les dangers. Les cantons, les communes ont peu de marge de manoeuvre. 

Dans le Bulletin des communes trois lettres ouvertes ont été publiées. Les autorités communale nous fait savoir qu'elle n'ont pas de moyen légal pour s'opposer aux opérateurs. En mai, le moratoire neuchâtelois déposé à Berne a été refusé. Les perspectives d'avoir gain de cause sont minces.  Faut-il  baisser les bras et laisser faire ? Des citoyens de la région sont en train de se regrouper pour réfléchir. En savoir plus

 


Quelle société désirons-nous ? quel monde aimerions-nous léguer à nos enfants ? Les promoteurs de la 5G nous promettent pour les années à venir un monde hyper-connecté, des voitures sans chauffeurs, des drones, des robots, tous les objets ménagers les appareils médicaux connectés. Cette société robotisée nous fait-elle vraiment rêver ? Indépendamment des risques avérés des ondes pour la santé, avons-nous vraiment envie de constater d’ici quelques années que nous avons atterri dans une prison high-tech, d’où on ne pourra plus échapper ?

Mais un autre monde est possible 

A côté de ce monde qui s’engouffre dans la pente du ”toujours plus, toujours plus vite” à n’importe quel prix, un monde nouveau est en train de naître. Des nouvelles valeurs comme le respect des limites de la terre, la primauté de la vie sur le profit,  sont en train d'être redécouvertes. Il reste au fond de chacun, quel que soit notre âge, un enfant oublié qui a gardé sa confiance, son innocence, sa légèreté et qui est prêt à rebondir.


Recours à la connexion essentielle, gratuite et infinie.   
Faisons donc le voeu qu’avant d’être complètement enfermés dans la prison high tech, nos regards trouvent dans le ciel étoilé la trace du Rêve qui a créé ce monde plein de merveilles. Que nous remettions nos mains dans la terre et nous étonnions de voir germer dans ses profondeurs tant de signes de vie fragiles. Que, nous arrêtant le temps d’un souffle, nous retrouvions la connexion avec la source de notre être qui s’ouvre sur l’infini, et  l'énergie de nous engager pour que nos enfants puissent vivre dans un monde meilleur.


L'Atelier du Ruau est un lieu où ce type de connexion est expérimenté. Dans le lien à  ce qui nous parait essentiel, nous puisons la force de nous révolter contre les injustices, et de résister aux prédateurs qui ne demandent qu’à continuer à s’enrichir sans égard pour la vie. 
« Il faut se révolter contre le rôle qui nous est assigné, où nous ne sommes plus qu'une pièce d'une gigantesque machine lancée dans une direction inconnue; il faut retrouver le sens de la responsabilité à l'égard du monde. »Vaclav Havel

Les groupes Stop 5G de St-Blaise et du Landeron,  pensent qu'il est important de continuer à chercher ensemble.  Quelle est notre marge de manoeuvre? quels sont les outils pour  défendre les droits démocratiques et le droit à la santé confisqués par les opérateurs avec la complicité du législateur?  Pour prévoir la suite et mettre nos forces en commun, nous vous proposons de nous retrouver 


le lundi 28 juin prochain, à 20h à l’Atelier du Ruau, St-Blaise.

Si vous connaissez d’autres personnes intéressées, n’hésitez pas à leur transmettre l'invitation.

                                                                                                                                        Thérèse Schwab