Fête de l'été au bord du Ruau


Cet été tant attendu, nous lui avons fait la fête ce 28 juin à l'Atelier du Ruau ! En nous inspirant de la tradition ancienne de la fête de la Saint-Jean d’été, qui marquait le solstice d’été,  et qui était accompagnée de grands feux de joie.  Elle comportait toujours le soir une veillée et se terminait par un bal nocturne. Une autre tradition voulait que l'on récolte des plantes médicinales le 24 juin.

Tous ces éléments, musique, plantes aromatiques, feu et danse nous ont été donnés -  à commencer par l’été tant attendu et ont fait partie de la fête. Elle est née comme une chose naturelle et simple, fruit de la  rencontre de tous les ingrédients apportés spontanément par les différents convives. A l’avance, les jardinières avaient cueilli les herbes aromatiques du jardin Ruau et les ont mêlés à différentes bases : huiles, vinaigres, sels, etc. pour les vendre sur les étagères de notre marché estival.






Nos amis syriens, avec leurs outils, leur savoir-faire ont aménagé et rangé le toit, qui s’ouvre sur un panorama magnifique.
Et c'est là que la fête a commencé par une joyeuse improvisation musicale sur les instruments en argile, cloches, tamtams, ocarinas etc.










Les artistes étaient parmi nous

La caissière de l'Atelier, qui a le don de rendre possible les choses impossibles en soutenant en encourageant les rêves fous, elle,  avait joliment décoré les ocarinas façonnées par la potière.

Dès le rassemblement sur le toit,  Nicole von Bergen, en guide dotée d’une bonne voix, a donné sens à tous les moments qui se sont succédés, et a réussi à nous déplacer en douceur,  depuis le toit de l’atelier, en passant par le vernissage, par le marché  à la poterie,  jusqu’à la veillée dans le  jardin en face.




Catherine Juan est venue de loin pour inaugurer la belle exposition de ses photos reprises en peinture.
Kim, Coralie et Giovanni ont interprété des airs connus, spécialement de Brassens, que nous avons repris en choeur





- Les familles syriennes, accompagnées par Hekmat à l’oud traditionnel, ont interprété les airs de leur pays, trésor culturel d’un peuple déchiré. 

Des mélodies qui ont fait naître un pas de danse initié par Sarah et Eisa et qui s’est terminé en joyeuse farandole autour du feu.


- Il y a aussi eu des magiciens : magicien du feu, magiciens du rangement, magiciennes du buffet composé des spécialités syriennes complétées par les plats variés apportés par les convives qui ont répondu généreusement à l'invitation et sans lesquels il n'y aurait pas eu cette plénitude partagée.

Expérience d’une Présence,  expression de l’amour qui coule dans nos veines et qui veut cette vie si riche à l'image de la diversité de nos visages.

- Ce soir-là les anges ont passé.
Et le lendemain matin, alors que je m’apprêtais à arroser notre potager il y a encore un ange qui débarque avec le désir de nous aider à ranger. Comme c’était déjà fait, il a porté à ma place les arrosoirs et j’ai pu faire le paillage de la platebande pendant ce temps.
Alors, chers anges, vous avez été messagers du Très Haut qui s’est fait le Très Bas parmi nous .                                                                                                                    Thérèse Schwab